La deuxième édition de la Conférence internationale sur l’économie circulaire, les énergies renouvelables et l’hydrogène vert en Afrique a débuté ce mardi 8 octobre 2024 à l’Université de Lomé. Cet événement majeur réunit des participants venus de 17 pays, parmi lesquels figurent l’Allemagne, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, l’Italie, le Japon, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, la Suède et le Togo.
L’ouverture officielle de la conférence a été présidée par Adama Kpodar, président de l’Université de Lomé, qui représentait le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Cette rencontre s’inscrit dans une démarche stratégique visant à accélérer la transition énergétique en Afrique, considérée comme une priorité pour le développement du continent.
La collaboration universitaire et scientifique, tant à l’échelle régionale qu’internationale, est perçue comme un levier fondamental pour la mise en place de stratégies adaptées aux défis énergétiques africains, tout en favorisant une croissance économique durable. À travers ces partenariats, les pays africains cherchent à intégrer des technologies innovantes afin de renforcer l’économie verte dans le contexte global actuel.
Les discussions porteront notamment sur l’exploitation de la biomasse, la production d’hydrogène vert, et le recyclage des ressources
L’objectif principal de la conférence est de proposer des actions concrètes pour favoriser une transition vers des sources d’énergie durable. Les discussions porteront notamment sur l’exploitation de la biomasse, la production d’hydrogène vert, et le recyclage des ressources. Plusieurs sujets seront abordés au cours de cet événement, parmi lesquels : l’utilisation durable de la biomasse et des déchets, la production et l’application de l’hydrogène vert, les réglementations et exigences pour le secteur industriel, ainsi que les impacts sanitaires, environnementaux et socioculturels des énergies vertes en Afrique. D’autres thèmes incluent le recyclage et la valorisation des matières premières, ainsi que les stratégies de mise en œuvre des énergies renouvelables.
Le Ministère Fédéral Allemand de l’Éducation et de la Recherche (BMBF), ainsi que le programme WASCAL, ont apporté un soutien financier significatif à cet événement. Les organisateurs ont exprimé leur reconnaissance envers ces partenaires, ainsi que le comité scientifique et les sponsors, pour leur contribution à la réussite de la conférence. Ils ont également encouragé des échanges constructifs afin de formuler des recommandations structurantes pour le développement du secteur des énergies renouvelables en Afrique.
Cette conférence représente une avancée importante dans la réflexion sur l’avenir énergétique du continent, avec des retombées positives attendues pour son développement durable.
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